Vu dans un article du science et avenir de novembre 2011 (le n°777), ainsi que dans un article du National géo, du même mois, accessible suivant le lien suivant:
http://ngm.nationalgeographic.com/2011/11/iceman-autopsy/hall-text(en anglois dans le texte)
Pour résumer très brièvement, on y apprend que grâce aux récents progrès en bio-informatique, les chercheurs de l'Eurac à Bolzano, qui bossent sur notre cher bonhomme miko, ont pu analyser la myriade de fragments d'adn que ce corps exceptionnel recèle sans passer par la méthode PCR classique (ce qui aurait été particulièrement long).
Parmi les nouveautés: notre gars souffrait d'une intolérance au lactose (de quoi relancer un débat que l'on a eu sur ce thème il y a quelques temps sur ce forum)...
Le génome de notre homme du tyrol ancien s'éclaircit aussi pas mal: on le savait déjà K1 par l'adn mitochondrial (lignée maternelle). Et bien côté lignée paternel, il se révèle issu d'un "[...] très ancien fond de populations. Celui sans doute des premiers groupes d'agriculteurs arrivés du Proche-Orient en Europe il y a 10 000ans!" (Albert Zink, directeur de l'Eurac, dans l'article du Science et avenir précédemment cité).
Nouveauté encore (à l'origine du titre de ce sujet), l'analyse du génôme de ses parasites... mettant en évidence la présence de 'Borrelia burgdorferi', une des borrélioses de la maladie de Lyme (aujourd'hui bcp plus fréquente en Amérique du Nord qu'en Europe d'ailleurs). Bref, les tiques faisaient déjà des ravages dans les bois européens il y a plus de 5 300ans.
Une surprenante nouvelle qui devrait notamment intéresser mes petits camarades de prospection 'Vercors hardcore'!