résine

Bon je continue mes expèriences ; ce soir je suis allé gémmer deux résineux (un épicea et un douglas) pour me procurer la résine indispensable au "mastic préhistorique".
Question l'essence du résineux est elle importante ?
Combien de temps faut il pour que la résine cristalise ?
Décidément, que ferai-je sans vous ?

pourquoi veux-tu attendre qu'elle se cristalise ? tu veux en faire quoi ?

pour faire ce fameux mastic Résine, cire, charbon...
La résine me semble-t-il doit être dure, non ?

homo malabilis a écrit:

pour faire ce fameux mastic Résine, cire, charbon...
La résine me semble-t-il doit être dure, non ?

Oui sinon ca reste pâteux...

donc, les réponses aux questions de malabilis sont : ???????????

nonnon, tu peux faire ton mélange avec une résine pateuse dans laquelle tu incorpores ta cire, à proximité d'un feu pour que le mélange se fasse à chaud. Tu touilles-tu touilles-tu touilles, tu incorpores charbons pilés finement (mais est-ce réellement nécessaire ?) ou ocre fine, tu touilles-tu touilles-tu touilles, c'est prêt ! Sois tu l'utilises directement, soit tu laisses refroidir dans le récipient et tu peux t'en servir plus tard en faisant à nouveau chauffer ta colle-mastic.

Pour l'essence...
Tu peux faire tout simplement un test simple. Prends une petite surface boisée (d'une essence n'appartenant pas à celle dont est extraite la résine), colle la sur une autre. Si ça tient, tu auras ta réponse... ^^

Bon, je vais tester les deux puisque vous n'avez pas l'air d'accord !
Heu pour mon autre question sur l'origine de la résine dans le cadre de ce mastic ?

Je ne suis pas sur que l'origine soit primordiale. Personnellement je me procure de la colophane (en pharmacie). Après tu peux tester différents % de résine/cire d'abeille/charge (ocre ou charbon de bois) et voir les résultats soit craquant (trop de résine), soit pâteux (trop de cire), soit parfait !

Bon l'expèrience c'est pour tester le gemmage et pour essayer aussi le différentes résines.
Aucune confirmation pour les résines (dures pour ringot, pateuses pour migoo)

l'essence d'arbre n'est pas "importante" en soi , les indiens d'amérique utilisaient "toutes" les essences de bois à résine de type pin ( en france par exemple celle de cerisier c'est moyen).au sud ,apache (pin pignon, il s'en servent aussi pour "imperméaboiliser" leur gourde en racine tressées de pin pignon justement) ,comme au nord iroquois (séquoia, pin (type pin maritime français mais là dans l'immédiat le nomme reste sur le bout de la langue ).
bref le tout est de mélanger ta préparation de cire ,résine et ocre ou charbon de bois pilé, en quantité que tu voudras 30% de chaque pour un premier essai est bien, pour que la prépa soit suffisamment souple pour la triturer entre tes doigts et "rigide" pour coller et ne pas fondre à la chaleur (soleil), une fois que tu l' as appliquée elle doit sécher et devenir un peu "cassante" ,mais seulement une fois en place.
je prends moi du cypres quelque fois, çà fonctionne aussi.

et les cyprès sont pas si loin

J'utilise la recette Migoo,
et je m'en trouve fort bien

Zeanluc, Bravo, pour cette belle saillie

et en plus les abris de nos "copains" du paléo étaient souvent en saillies rocheuses, bravo deux fois au "demi-dieu" Hercule. (voir obsidienne chirurgicale.)

zeanluc a écrit:

et les cyprès sont pas si loin

Autrement, pareil que Bernard, la recette de Miggo "ça le fait"

C'est moins préhistorique, un peu plus "conseil de ménagère avisée" ( ), mais ce sera peut-être utile à l'un ou l'autre de nos bricoleurs paléoboxiens... Dimanche, petite promenade plantes et arbres dans les Vosges, et voilà que je m'installe sur un banc en pin... Résultat : la résine sur tout le postérieur.

Donc, astuce qui semble assez efficace pour la faire partir des vêtements : mettre de l'alcool modifié à 70° que l'on frotte sur les taches avec du coton (pour ma part, un linge quelconque).

deuxième solution faire attention à l'endroit ou l'on pose ses fesses Guillaume, fais gaffe au crotale si tu vas au états-unis !!!
et aux oursins en bord de mer (c'est la saison !)

Effectivement, également !
Après, on est un petit cochon ou on ne l'est pas quand on se promène ou que l'on bricole (c'est mon cas, même si j'aime le travail bien fait, je me salis systématiquement).

(Question bête, mais les oursins de mer sont dangereux ? Ce qui me fait penser que je n'en ai jamais mangé !)

les oursins (que j'aimerais tester aussi mais à chaque fois que j'y pense ce n'est plus ou pas encore la saison !) sont assez agressifs et leurs piquants bien que non venimeux, il me semble, peuvent provoquer des infections assez conséquentes si non traitées.
sinon avec des rostres fossiles tu peux faire de beaux bijoux ,
question : de telles pièces furent-elles retrouvées en contexte de fouilles ?

Merci ! J'imagine que ça doit être effectivement de belles infections. Ca me fait penser au coquillage, dont j'oublie le nom (c'est celui qui nous fait "entendre la mer", qui se vend pas mal dans les trucs pour touristes de bord de mer), ou à l'un de ses "proches" qu'il faut soulever avec précaution de son vivant à cause d'une pointe qui est projetée pour se défendre, et qui a souvent pénétré dans le poignet de plongeurs...

Sinon, pour ta question, voici un petit article :
"L'utilisation des oursins fossiles de la Préhistoire à l'époque gallo-romaine", François Demnard & Didier Neraudeau, Bulletin de la Société préhistorique française, 2001, Volume 98, Numéro 4, pp. 693-715.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_2001_num_98_4_12570

merci je connaissais le petit biface avec l'oursin mais pas les perles.
je commande des la réouverture de mon libraire.

Grosse polémique autour de cette article du reste, voir le numéro suivant dans lequel il est reproché le peu de rigueur des recherches concernant les oursins percés pour la période préhistorique.

Sinon voici ce que je trouve à deux pas de chez moi, il est étonnant que seul le dentale soit si souvent représenté sur les sites préhistoriques, il est vrai plus abondant que les crinoïdes où bien les rostres. En revanche, marrant de voir que de nombreuses coques et palourdes sont déjà percées au niveau du crochet, plus qu'à les enfiler en parure. Au méso beaucoup de gros coquillages servaient d'outils très efficaces.
Pour les oursins frais je vous recommande vivement, juste avoir le bon coup de main pour les décapiter au silex sans se niquer les doigts
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belle collection !

A dire vrai mes enfants m'aident beaucoup pour la récolte, il y a un gros avantage d'être ras du sol ! Chacun à son bracelet de dentale cela me permettra de voir si il y a une usure caractéristique de ce coquillage lorsqu'il est porté et si on retrouve les mêmes sur ceux découvert sur les sites préhisto.