Probleme en expérimentation osseuse

Bonjour à tous,

En pleine expérimentation un probleme se pose. Les os lavés j'ai cherché à les faire bouillir pour dégraisser. Helas je me suis retrouvé avec des graisses compactées et maintenant impossible à retirer ... auriez vous une formule, un moyen de rendre mes os propre pour les travailler et facilement? On y passe des heures.

Merci à vous

Humm; pour ma part je les fait bouillir, je retire la graisse (le truc compact qui te fait ch...) quand c'est encore chaud...ensuite 24 h dans de l'eau oxygénée (pas pure, mélangée avec de l'eau...) et c'est plus blanc que blanc les reste de chaire et autre ne résistent pas au bain d'eau oxygénée...

moi je les laisse quelque mois dehors laissant faire la nature sinon tu peu x les donner aux chiens....

Tu achetes ça ou et en quelle quantité? Héhé l'os va devenir blanc cela sera mieux que ce raclage long au silex ... bien que moins archéologique mais bon ... on testera au moins sur un os "pour voir". Mais en quelle proportion devons nous l'appliquer?

J'aime la nature mais hélas cette expérimentation est soumise à un délais ... donc bon on ne peut attendre que la anture fasse son travail. Quant au chien, niveau traces ce n'est pas génial pour moi.

il faut laisser du temps au temps disait je ne sais plus qui...
sinon, tu peux aussi les bouillir avec un peu d'eau de javel
plus ou moins coupée d'eau. Si tu ne vis pas seul dans ta grotte je te conseille de le faire à l'extérieur.

Pour l'eau oxygénée, dans une droguerie ou en grande surface de bricolage genre castomerlin tu devrais trouver çà sous le nom de peroxyde d'hydrogène.

Tu faits environ un mélange de 1/3 de peroxyde pour 2/3 d'eau..attention aux doigts et aux yeux!

C'est quel genre ton expérimentation si c'est pas indiscret?

Pour un cours dans un cadre universitaire et cela sert de même pour un travail de mémoire de M2

Perso je les fait bouillir avec de la lessive Saint-Marc, ça mousse un peu mais ça dégraisse bien !

Pas de peroxyde dans le magasin du coin mais nous allons voir cela pour vite. Sinon cela semble se décoller sous l'effet de la vapeur d'eau quand cela cuit pour ce qu'il en est de la partie hors de l'eau (le tibia de cheval à du mal à trouver cocotte à sa taille ...). Nous testerons sans doute toutes ces techniques et l'on vous dira si l'on constate une différence dans le travail de l'os entre lessive et peroxyde ou os grossierement lavé au silex. La suite au prochain épisode ...

J'ai l'impression qu'on s'eloigne beaucoup de l'expérimentation archéologique en utilisant des produits du commerce : attention à la dérive!
.cependant il y a quelques bibles auxquellles peut de collègues font allusion: l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert et les manuels Rorets consultables dans les bibliothèques municipales.voici une recette que j'utulise après avoir suspendu mes os dans des arbres plusieurs semaines: soit gratter, soit ploger les os dans une suspension aqueues de cendres de bouleaux, (d'autres arbres conviennent aussi : c'est le KOH contenu dans les cendres qui ava agir en défloculant les graisses, mais ne faites pas cuir ou bouillir un os avant usage: ça change sa strucutre moléculaire et le rend plus diffivile à travailler.
le manuel Roret du tabletier dit:

le dégraisser sommairement en le faisant bouillir dans de l'eau de son avec un peu d'alun puis l'exposer à l'air pendant cinq à six mois
ou bien: le faire bouillir dans de l'eau chargée de carbonate de soude et de chaux vive à raison125 grammes de carbonate et 30 g de chaux pour 2,5l? Le faire macérer pendant dix à quinze jours puis le faire bouillir un quart d'heure avant de le laisser secher lentement
on notera que les os seront ensuite travailllés avec des outils d'acier et non de silex, et donc que la dureté influe peu.

pour finir apres l'avoir traité on le rincera à l'essence de terebentine et le fera secher en le frottant avec un chiffon imbibé de lait de chaux afin de le polir ,mais ça ce n'est pas très préhistorique

François a écrit:

cependant il y a quelques bibles auxquellles peut de collègues font allusion: l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert et les manuels Rorets consultables dans les bibliothèques municipales.

Comme quoi, c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleurs soupes!
Le soucis dans ces recettes un peu plus "archéo", c'est le temps d'exposition qui n'est pas toujours compatible avec le temps de la recherche. Même si la méthode "naturelle" reste ma préférée, il vaut quand même mieux avoir des voisins compréhensifs qui n'iront pas vous dénoncer à la police du coin, lorsqu'ils vous verront enfouir vos bestioles!

oui c'est vrai qu'un arbre avec des nonos qui sechent pendu aux branches, mes voisin parisiens (des vrais de la ville) ne risque pas trop comprendre!


Plus sérieusement ce sujet m'interresse car je commence a travailler l'os et le bois de cerf...pour l'os, un des problème auquel j'ai été confronté c'est la moelle contenu dans l'os....alors j'ai coupé les tétés de ces dernier gardant que les fut....puis je laisse faire les petites bébétes (qui ne sont pas tres active cet an ci)...

Je préfererai de loin une méthode plus "archéocompatible" mais hélas le temps joue contre cela. Je pense que la nature fera son rôle pour la prochaine expérimentation qui sera plus lointaine donc je vais enterrer une partie du butin. Pour le reste finalement le décolement au dessus d'une cocote qui boue et offre donc une vapeur d'eau semble assez bien fonctionner ... on me disait de ne faire qu'un enlèvement grossier du périoste puis un travail de l'os sans cuisson préalable. Pour le reste de l'expérimentation nous tenterons cela certains enseignants semblant le proposer.

Salut

Avant je travailler pour un museum, eux font appel à des taxidermistes qui utilisent des bains de bactéries pour nettoyer les os en quelques jours.
Peut être une piste a explorée

Je partage l’avis de JUKUN, la méthode naturelle est la plus simple. Pour ma part, j’ai un arbre à os, avec une vielle cage à oiseux. Pour accélérer le processus vous pouvez toujours emballer dans un sac de plastique à trous, en été deux à trois semaines suffisent. Ensuite, je réalise une fracture et je laisse de nouveau la nature travailler une semaine. Mais généralement, je laisse mes os trois mois dans les pins pour avoir un rendu parfait. Ayant fait l’expérience, ce système est aussi breveté sur les toits parisiens, bien arrimé d'un fil de fer à la fenêtre. Le seul risque auquel vous exposé, c’est de vous faire réveiller par grands fracas par un corbeau qui tente de vous arracher le vasistas

en fait je ne vois pas trop ou est le problème si one fabrique pas des objets tubulaires: j'enlèvegrossièrement lce qui n'est pas de l'os, je taille mon aiguille ou mon rhombe et en grattant et polissant, et tout ce qu'il ya en trop tombe et puis ça évite de nettoyer ce qui ne servira pas;
evidemment pour des animations en vase clos avec des scolaires c'est pas terrible pour la réputation

c'est vrai que niveau odeur c'est pas le top...en ce moment le plus chiant c'est la moelle que je n'arrive pas a enlever naturellement et sans bain bouillant....remarquez qu'a -10° les odeurs ont disparue!