Faisant mienne la maxime de sieur Ringot:
"Quand le paysan se noie, il accuse son maillot de bain"
J'étais à la recherche depuis des mois et des mois d'un bon bout de cuivre plein de 8 mm de diamètre et d'au moins 20 cm de long.
J'espère avec ça améliorer mes retouches par pression.
Après de multiples visites chez mon férailleur préféré, de guerre las, je finis par me rabattre sur ça:
C'est du cuivre plat de 5 x20mm utilisé dans les tableaux électriques
On est loin du cuivre rond de 8 mm de diamètre !
Pas grave, je sort la forge du Père et un bon marteau arrondi et je fais chauffer.
Les forgerons du forum rigolent doucement mais pour moi, totalement novice, c'est du boulot.
J'amène le plat aproximativement à un rond de diamètre 8 mm et je laisse refroidir;
Je prends la barre à 2 mains pour tester et là, surprise, du schamalow, enfin du carambar bien mou, bien trop mou !
Comme un c.. j'ai recuit le cuivre dure anéantissant ses qualités physiques, le transformant en dit carambar.
Dégouté, je demande conseil au Père, qui m'explique:
"Le cuivre (à peu près pur) est dure s'il sort du laminoire, en gros si il a été contraint.
Si tu le recuis, les atomes(?) se réorganisent et le cuivre retrouve toute sa ductilité.
Si tu veux rendre ton cuivre à nouveau dure, il faut taper dessus mais
à froid."
J'essaye, je martèle généreusement et rapidement les blong, blong se transforment en délicieux pling, pling.
Résultat, 20 bons cm de cuivre, bien dur, bien rigide qui me reste plus qu'a emmancher !